Paroles
Chanson : " Faites place ! "

 

 

O vieillards, nous vous aimons... Saleté de conflit de génération.
Mais il faut savoir laisser sa place, avant qu'le grand noir, vous laisse de glace.

Cauchemar du vieux, cauchemar de ceux, qui n'ont pas compris le sens de la vie.

Depuis le temps, vous avez bien saisi, que c'est votre argent que l'on vous envie.
Le pouvoir est là : laisser nous la place. Dans ce monde d'ingrats, Vieillards, vous ne faites plus face.
Ce monde est cruel, la survie est "loi". La belle vie s'appelle : Crépuscule du grand froid.

Le vieux soit disant sage, le jeune soit disant fort, sans un juste partage, pas de meilleur sort.

Question idiote, enfin, peut être : qui paiera votre retraite ?
Ne comptez pas sur nous pour remplir vos caisses : ce système de fou n'a que des faiblesses.
Tout et tout de suite, c'est votre mot d'ordre, mais la vie en faillite nous mène tous à la corde.

Cauchemar du vieux, qui n'a plus confiance : le vieux n'est plus Dieu, c'est la décadence.

Certains scientifiques, spécialistes du cerveau, montrent avec logique grâce à leur travaux :
que le sénilité commence à frapper, à partir de quarante. Est ce cela qui vous hante ?
Cycle infernal de vie et de mort, résister c'est normal, bien que ce soit un tort.

La sénilité protège : elle vous rend inconscient. Elle recouvre de neige le piège du néant.

Votre beauté est partie, il n'y a plus de respect. Votre vie est finie. Seuls restent vos regrets.
Le temps sur vous s'est acharné vous arrachant votre jeunesse.
Vos trait de plus en plus tirés n'attireront plus les caresses.
Ne soyez pas trop amer face à notre impolitesse, la jalousie terre à terre fait partie de vos bassesses.

Bain de jouvence, bain d'illusions. Seule espérance, garder la raison.

Viendra peut être un jour, ou nos ardeurs s'apaiseront.
Ce jour là à notre tour, nous deviendrons des vieux cons.
Jeunesse éternelle, tu es dans la tête. Toutes ces querelles nous transforment en bête.
Face à l'infini nous restons petit. Face à l'infini nous resterons petits

Apprécier la vie, quelque soit sa face. Le cauchemar finit dès que la bêtise trépasse.